L’insuffisance rénale chronique (IRC) est une pathologie progressive et grave qui affecte la fonction des reins. Ces organes vitaux, responsables de filtrer les impuretés et de maintenir l’équilibre hydrique et électrolytique du corps, voient leur capacité diminuer au fil du temps. L’IRC peut entraîner une accumulation de déchets dans le sang, comme le potassium et l’urée, avec des conséquences graves pour l’organisme.

Le Dr Sarradon, chirurgien vasculaire reconnu à Toulon, Hyères et Monaco, met son expertise au service des patients souffrant de complications liées à l’IRC. Il propose notamment des solutions adaptées pour la création d’abords vasculaires essentiels à l’hémodialyse, une méthode vitale pour les patients en stade terminal.

Qu’est-ce que l’insuffisance rénale chronique ?

Définition de l’insuffisance rénale chronique

L’insuffisance rénale chronique se caractérise par une diminution progressive et irréversible de la fonction rénale, empêchant les reins de filtrer efficacement les déchets et les excès de liquide dans le sang.

  • Conséquences principales : accumulation de toxines comme le potassium et l’urée, pouvant entraîner des déséquilibres métaboliques graves.
  • La clairance de la créatinine est un indicateur clé pour évaluer la fonction rénale. Normalement supérieure à 100 ml/min, une valeur inférieure indique une dégradation de la capacité des reins à éliminer les déchets. En dessous de 15 ml/min, une hémodialyse devient indispensable pour remplacer la fonction des reins.

Les stades de l’insuffisance rénale chronique

L’évolution de l’IRC est classée en 5 stades en fonction de la clairance de la créatinine :

  • Stade 1 : Fonction rénale normale (clairance > 90 ml/min), souvent asymptomatique.
  • Stade 2 : Insuffisance rénale légère (clairance 60-89 ml/min), pouvant présenter des signes subtils.
  • Stade 3 : Insuffisance rénale modérée (clairance 30-59 ml/min), avec des symptômes comme fatigue et œdèmes.
  • Stade 4 : Insuffisance rénale sévère (clairance 15-29 ml/min), nécessitant une surveillance médicale étroite.
  • Stade 5 : Insuffisance rénale terminale (clairance < 15 ml/min), nécessitant une hémodialyse ou une greffe pour assurer la survie du patient.

Quelles sont les causes et la population touchée ?

Causes principales de l’insuffisance rénale chronique

Les deux principales causes d’IRC sont :

  • Hypertension artérielle : La pression élevée endommage les vaisseaux sanguins des reins, altérant leur capacité de filtration.
  • Diabète non insulino-dépendant : L’hyperglycémie chronique affecte les petites artères des reins, entraînant une dégradation progressive de leur fonction.

D’autres facteurs incluent :

  • Maladies cardiovasculaires : Elles augmentent le risque de détérioration des reins.
  • Néphrectomie : Ablation d’un rein, limitant la capacité de filtration.
  • Infections urinaires chroniques : Affectent la santé des reins à long terme.
  • Prédispositions familiales : La présence d’antécédents d’IRC dans la famille est un facteur de risque important.

Une pathologie fréquente et croissante

L’IRC touche de plus en plus de personnes, en raison de l’augmentation de l’espérance de vie et de la prévalence des maladies chroniques :

  • Environ 2 millions de personnes en France souffrent d’IRC avant le stade terminal.
  • Près de 50 000 patients sont en insuffisance rénale terminale, dont :
    • 60 % sous dialyse, une méthode de filtration extracorporelle.
    • 40 % ayant bénéficié d’une greffe rénale, qui représente une solution durable.

Cette pathologie exige une prise en charge précoce et adaptée pour limiter ses conséquences sur la santé et la qualité de vie des patients.

Pourquoi un abord vasculaire est-il nécessaire pour l’hémodialyse ?

Le rôle de l’hémodialyse

L’hémodialyse est une méthode essentielle pour les patients en insuffisance rénale terminale. Elle remplace la fonction des reins en filtrant le sang pour éliminer les déchets, les toxines et l’excès de liquide.

  • Débit sanguin élevé requis : Une dialyse efficace nécessite un débit sanguin de 300 à 400 ml/min, ce qui rend indispensable la création d’un abord vasculaire adapté.
  • Sans cet accès, le processus d’épuration ne peut être réalisé, mettant la vie du patient en danger.

Types d’abords vasculaires

Abord vasculaire veineux central

  • Principe : Pose d’un cathéter dans une veine centrale, généralement la veine jugulaire droite.
  • Indications : Utilisé principalement dans les situations d’urgence ou en cas d’impossibilité de créer une fistule artérioveineuse (FAV).
  • Inconvénients :
    • Risques accrus d’infection (7 fois plus que les FAV).
    • Augmentation des thromboses et des complications, réduisant la durée d’utilisation.

Abord artérioveineux périphérique natif (FAV)

  • Principe : Création d’une fistule entre une artère et une veine au niveau du bras, souvent au poignet.
  • Avantages :
    • Meilleure perméabilité par rapport aux cathéters veineux centraux ou prothèses.
    • Réduction des risques d’infection, de thrombose et de sténose des veines centrales.
    • Durée d’utilisation prolongée et meilleure qualité de vie (possibilité de bains et de douches).
  • Préférences techniques :
    • FAV créée idéalement 6 à 12 mois avant le début de l’hémodialyse pour permettre un développement optimal.
    • Bras non dominant et sites distaux privilégiés pour préserver le capital veineux et maximiser les options futures.

Abord artérioveineux périphérique prothétique

  • Principe : Mise en place d’un pontage entre une artère et une veine pour les patients chez qui la création d’une FAV n’est pas réalisable.
  • Indications : Utilisé en dernier recours lorsque les veines du patient ne permettent pas la création d’un abord natif.

Quels sont les examens avant la création d’un abord vasculaire ?

Évaluation clinique

Un examen clinique détaillé est indispensable pour définir la stratégie chirurgicale adaptée à chaque patient.

  • Choix du site idéal : Le bras non dominant est préféré, avec une priorité donnée aux sites distaux (poignet) pour préserver les veines proximales en cas de besoin futur.
  • Préservation du capital veineux : Une attention particulière est portée aux veines de l’avant-bras pour garantir des ponctions répétées efficaces et sans complications.

Examens d’imagerie

Des examens complémentaires sont réalisés pour confirmer la faisabilité et la qualité du site d’abord vasculaire :

  • Échographie Doppler couleur :
    • Permet d’évaluer la qualité des vaisseaux (artères et veines).
    • Détecte les éventuelles anomalies telles que les sténoses ou thromboses.
  • Angiographie et phlébographie :
    • Techniques d’imagerie utilisées pour une visualisation précise des vaisseaux.
    • Indiquées pour détecter les lésions vasculaires et définir la meilleure stratégie chirurgicale.

Grâce à ces examens, le Dr Sarradon détermine avec précision le site idéal pour la création d’un abord vasculaire, garantissant une efficacité optimale de l’hémodialyse et une réduction des complications potentielles.

Quels sont les avantages de la fistule artérioveineuse (FAV) ?

Bénéfices par rapport aux cathéters veineux centraux

La fistule artérioveineuse (FAV) est le choix privilégié pour les patients nécessitant une hémodialyse en raison de ses nombreux avantages :

  • Efficacité supérieure :
    • Permet une meilleure épuration sanguine grâce à un débit élevé et constant.
    • Réduction significative des complications métaboliques souvent rencontrées avec les cathéters veineux.
  • Réduction des risques :
    • Moins de risques d’infection, comparé aux cathéters veineux centraux, qui présentent un risque sept fois plus élevé.
    • Moins de thromboses et aucune sténose des veines centrales.
  • Amélioration de la qualité de vie :
    • Permet aux patients de prendre des douches et des bains, augmentant ainsi leur confort quotidien.
    • Durée d’utilisation prolongée, réduisant la nécessité de nouvelles interventions.

Objectifs de la FAV

La création de la fistule artérioveineuse suit des protocoles stricts pour garantir son efficacité et sa longévité :

  • Création anticipée :
    • La FAV est idéalement réalisée 6 à 12 mois avant le début de l’hémodialyse, lorsque la clairance de la créatinine atteint environ 15 ml/min.
    • Ce délai permet un développement optimal des veines pour supporter les ponctions répétées.
  • Diagnostic et gestion des complications :
    • Une surveillance régulière permet de détecter et de traiter les complications précoces, comme les sténoses ou les thromboses, pour maintenir la perméabilité de l’abord.
    • Le suivi proactif réduit les risques d’urgence nécessitant un cathéter veineux central.

La prise en charge par le Dr Sarradon pour l’insuffisance rénale chronique

Expertise en chirurgie vasculaire

Le Dr Sarradon, spécialiste en chirurgie vasculaire à Toulon, Hyères et Monaco, met à profit son expertise pour offrir une prise en charge optimale des patients atteints d’insuffisance rénale chronique :

  • Maîtrise des techniques avancées :
    • Réalisation de fistules artérioveineuses (FAV) natives et prothétiques adaptées aux besoins spécifiques de chaque patient.
    • Précision chirurgicale pour minimiser les risques et maximiser la durabilité de l’abord.
  • Équipements modernes :
    • Utilisation d’outils d’imagerie avancés, comme l’échographie Doppler couleur, pour garantir un diagnostic précis et une intervention efficace

Approche personnalisée

Chaque patient bénéficie d’un plan de traitement sur mesure en fonction de son état et de ses antécédents médicaux :

  • Évaluation complète :
    • Analyse approfondie du stade de l’insuffisance rénale chronique, des comorbidités et des facteurs de risque individuels.
    • Détermination du site idéal pour la création de l’abord vasculaire.
  • Suivi régulier :
    • Surveillance proactive de la perméabilité des abords pour éviter les complications, comme les sténoses ou les thromboses.
    • Ajustements personnalisés pour maintenir l’efficacité de la dialyse et améliorer la qualité de vie à long terme.

Grâce à cette approche globale et centrée sur le patient, le Dr Sarradon garantit des soins d’excellence pour les patients atteints d’insuffisance rénale chronique.